Alors, on va se le dire franchement : regarder la Formule 1 un dimanche après-midi, ça peut être aussi excitant que de regarder de la peinture sécher. Désolé pour les puristes, mais c'est un peu le sentiment général. Pareil pour le foot, le tennis...
Mais voilà, "Drive to Survive" débarque sur Netflix et là, tout change. Le sport auto, soudain, ça devient sexy, surtout auprès des jeunes. Un petit retour en arrière : depuis la fin des 90's, la F1, niveau popularité, ce n’était pas la joie. On est passé de 650 millions à 350 millions de spectateurs uniques. Puis Netflix entre en jeu.
Drive to Survive, c'est pas un documentaire classique. On est plus dans l'action movie que dans l'analyse technique. On suit des personnages, des drames, des clashs, des victoires, des déceptions. Netflix a réussi à se faufiler partout, dans les coulisses, les réunions secrètes... pour 5 à 7 millions par saison, mais le jeu en vaut la chandelle.
Ce qu'on apprécie particulièrement dans cette série, ce n’est pas juste les voitures qui tournent en rond.
Non, c'est tout le drama qui va avec : les rivalités, les stratégies, les coups bas. On a des légendes, des nouveaux venus, des rois à détrôner... Bref, du bon storytelling qui fait que même votre pote qui n'en avait rien à cirer de la F1 se retrouve à vibrer pour un dépassement.
Résultat ? Le compte Twitter de la F1 a triplé, et niveau business, c'est jackpot.
Les sponsors se bousculent, les audiences en Europe font un bond de 50%, et tout ça grâce à une série. Liberty Media, qui a racheté les droits de la F1 pour 8 milliards juste avant le deal Netflix, engrange maintenant 2 milliards par an. Pas mal, hein ?
Et puis, pour les pilotes, "Drive to Survive", c'est une aubaine. Certains, pas forcément au top sur la piste, sont devenus des stars grâce à la série. Esteban Ocon, par exemple, reconnaît que la série a boosté sa carrière. Gunther Steiner, le boss de l'écurie Haas, est devenu une icône, malgré des résultats... disons, modestes.
En gros, Netflix n'a pas juste donné un coup de jeune à la F1, il l'a propulsée dans une autre dimension. Et maintenant, ils veulent réitérer l'expérience avec d'autres sports, comme le Tour de France. Allez savoir ! Peut-être que bientôt, on se passionnera pour les étapes de plaine un mardi après-midi.
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